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Le liant méthylcellulosique  

 

 

 

Présentation

Ce produit correspond à différentes appellations commerciales telle que "Alcasit ®", "Methocel ®", "Glutolin ®" ou "Lithose ®". C'est depuis longtemps maintenant le principal liant des gouaches.

Sommaire

Présentation

Préparation

Utilisations

Il peut cependant être utilisé comme produit auxiliaire pour de nombreuses peintures et résines plastiques comme le PVC (attention : n'importe quelle variété ne peut pas être utilisée pour n'importe quel emploi).

Il est apprécié pour son pouvoir épaississant, son "encombrement", notamment dans les émulsions à l'huile.

Synonymes : Alcasit ®, Lytose ® et autres marques commerciales.
 

Certains fabricants insistent sur l'aspect lubrifiant du liant méthylcellulosique, facilitant selon eux le mouillage en occasionnant une meilleure dispersion.

Le méthylcellulose, que l'on a décrit ci-dessus comme de l'eau améliorée, pourrait, par sa rétention d'eau, retarder légèrement le séchage des peintures aqueuses et éviter ainsi certains accidents comme fendillements et craquelures.

Cependant, nos expérimentations de ce produit mettent en relief un grand manque de finesse picturale allant jusqu'à un aspect granuleux, ce qui peut être recherché. Pour certains emplois, sa réversibilité peut également poser des problèmes dans certains cas. Il peut aussi malencontreusement piéger l'eau au sein d'une émulsion grasse trop épaisse (fait constaté). Cependant, il ne faut pas l'accuser outre mesure : il forme notamment avec l'huile une émulsion très intéressante.

Note : on mentionne l'emploi de ce liant sans eau, comme additif à la peinture à l'huile notamment. Nous avons réalisé un test qui a donné le résultat suivant : le relief et la touche s'effacent sous l'effet de la trop forte viscosité du méthylcellulose non dilué. A sec, le résultat est particulièrement granuleux. Nous ne recommanderons donc pas cette pratique, sauf dans le cadre de la recherche d'effets picturaux très particuliers.

 

Composition chimique -> voir méthyle et cellulose.

Diluants : usuellement l'eau, parfois le glycol (industrie).

 

Préparation

 

Pour être opérationnel, le liant acheté en poudre doit être hydraté (signalons que certaines variétés seraient vendues sous forme liquide).

Quantités typiques (variables selon le fabricant) : 23 millilitres d'eau pour un gramme de poudre (total : 24 grammes), soit 125 grammes pour 3 litres d'eau. C'est un liant qui a soif. Ce liant est presque de l'eau améliorée ! Pour comparaison, citons les liants acryliques et vinyliques, qui contiennent seulement 45% d'eau environ. Seule un très grande viscosité peut autoriser une telle dilution.

Il peut être nécessaire de lui adjoindre un agent conservateur (par exemple, 0,5% d'un conservateur spécifique trouvable dans le commerce). Attention, cependant, à la nocivité éventuelle de cet agent, pas toujours indispensable. Il est préférable de préparer de petites quantités que vous épuiserez en quelques jours.

Procédé : mettre l'eau sur la poudre et non le contraire, puis bien mélanger, bien secouer !

Autre possibilité : mélanger le liant à l'état de poudre au pigment avant d'ajouter l'eau. Au-delà de l'emploi industriel, ce procédé-ci paraît difficile à mettre en oeuvre.

 

Utilisations

 

* Liant ou adjuvant résineux dans la fabrication habituelle des gouaches. C'est sa réversibilité qui l'indique particulièrement pour cet emploi.

* Adjuvant épaississant pour certaines peintures à l'eau : les peintures synthétiques et la tempera à l'oeuf, sans doute d'autres produits aussi. Il peut représenter en poids un à quatre cinquièmes par rapport au liant. Il augmente l'onctuosité de ces pâtes et en diminue considérablement les coûts. ATTENTION : il en altère aussi la tenue à l'eau (l'irréversibilité), se comportant d'une certaine manière comme une gouache (voir ci-dessus). Si par exemple votre but est d'employer un mélange de type "Caparol ® + méthylcellulose + pigment" comme enduit avant de peindre par-dessus avec une peinture à l'eau, il vaut mieux restreindre la quantité de méthylcellulose.

* Adjuvant épaississant pour la peinture à l'huile (cf. article sur les liants émulsions). Il se comporte alors d'une manière remarquable pour un liant aqueux, se mixant parfaitement à l'huile, mais ne préservant pas la finesse de celle-ci. On peut l'employer ainsi :

* pour lier les couleurs. Certaines sources préconisent de lier ce produit avec le pigment avant incorporation dans un autre produit. Nous ne sommes pas convaincus de la pertinence de ce conseil : comment se faire d'avance une idée du résultat (coloration, "matière") qui sera obtenu après incorporation dans l'huile ? De plus, il vaut mieux garder à l'esprit de toute façon le fait que ce liant, étant gavé d'eau, connaît un retrait au séchage. Il faut donc éviter d'ajouter trop de pigment et penser qu'il y aura perte de matière (l'eau de l'émulsion), même si l'eau est en partie incorporée par cette chimie cellulosique.

* comme médium épaississant semi-gras en ajoutant au mélange un quart de part d'essence ou de médium maigre (dammar, mastic). Voir absolument médium émulsion méthylcellulosique.

 

Moins fine et moins belle que les émulsions à l'oeuf - qui ont une vocation différente, cf. page Émulsions -, l'émulsion méthylcellulosique ne pose pas autant de problèmes de préparation : vous pouvez obtenir aisément des émulsions maigres ou grasses selon votre souhait.

 

 

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