Composition
vitreuse appliquée sur une surface perméable ou à demi vitrifiée. On
peut dire que les glaçures sont tout simplement du verre.
Par extension, on nomme parfois aussi glaçures la couverte
et plus généralement, l'émail. L'usage courant semble rapporter un
peu plus particulièrement les glaçures aux émaux dont le composant
majeur est la silice (donnant le verre) alors que le terme de couverte paraît s'appliquer un
peu plus aux émaux à base de feldspath, d'argile ou de cendre. Par
exemple, Daniel Rhodes
spécifie clairement qu'une glaçure contient rarement plus de 12%
d'argile. Mais c'est
sans aucune garantie que nous évoquons ces tendances sémantiques.
Lire
passage dans l'article consacré au verre.
Une règle gouverne
l'emploi des glaçures : elles doivent cuire à une température
inférieure à celle de leur support (voir biscuit).
La plupart ont en effet un point de fusion situé entre 900 et 1000°C alors
que les terres cuisent le plus souvent au-delà de 1000° C.
Les
premières glaçures pourraient avoir été réalisées par les Égyptiens.
Dans un premier temps, la "pâte égyptienne", pigmentée avec du cuivre
(voir bleu égyptien), était
mélangée à la pâte de la glaçure mais les éléments qu'elle contenait remontaient
à la surface lors de la cuisson.
C'est en Égypte également que l'on
réalisa peut-être les premières authentiques glaçures (à basse température
grâce à la nature des matériaux disponibles localement). Des minéraux alcalins
jouaient le rôle de fondants mais posaient sans
doute quelques quelque problèmes de
solubilité intempestive.
L'Assyrie découvrit peu après la
glaçure au plomb, plus facile à cuire, plus fiable, plus belle et
plus... toxique (avant cuisson tout particulièrement) ! Voir
Galène
et surtout Plomb et oxyde de plomb.
Les "silices"
ont tendance à faciliter l'adhérence des glaçures.
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