De bis
(une seconde fois) et cuit.
Comme son étymologie l'indique, le biscuit est destiné à cuire deux fois,
que ce soit en cuisine on dans le domaine des arts du feu. Dans ce
dernier, la
seconde cuisson est généralement un émaillage. Dans
d'autres cas, elle produit des objets non émaillés pouvant par exemple
imiter le grain du
marbre.
Paradoxalement, le terme biscuit désigne très souvent l'objet qui n'a pas
encore été cuit deux fois, mais est destiné à l'être.
Dans l'ensemble, la raison d'être du procédé
au biscuit est une contrainte technique :
- soit la température de cuisson de la terre est supérieure à celle de
l'émail ou de tout autre produit appliqué par-dessus. Alors, cuire
l'ensemble en une fois ne pourrait occasionner que de mauvais résultats :
terre insuffisamment cuite = émail détruit,
- soit l'artiste ou l'artisan cherche seulement à donner à la pièce une
porosité autorisant la mise en place d'émaux dans des conditions
optimales. Ce cas est courant.
Dans l'usage courant, le terme biscuit désigne fréquemment une
pièce qui a été cuite une seule fois, en préparation de l'application
d'émaux, souvent achetée telle
quelle dans le commerce. Le terme juste est
"tesson".
Voir céramique, porcelaine
et faïence.
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