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Le phosphore
Article du glossaire

 

 

Du grec phôs, lumière et phorein, porter.

Phosphore  : n°15 du tableau périodique des éléments.

Élément atomique non-métallique assez important en arts plastiques comme dans d'autres domaines. En peinture par exemple, il entre dans la composition de deux liants à peindre au moins : la caséine et l'oeuf (voir lécithine), ce qui n'est pas surprenant car on peut le classer parmi les éléments les plus courants, notamment dans la chimie du vivant.

Lire absolument un passage consacré au phosphore
in Les dialogues de Dotapea, Chap. III, Caséine, phosphore et dissociation.

 

En combinaison sous forme de phosphate, cet élément entre dans la composition de pigments violets et de différents sels aux utilisations très variées.

 

Le phosphore peut exister dans plusieurs états. Il a six isotopes radioactifs et plusieurs formes allotropiques dont les suivantes sont les plus connues  :

* le phosphore blanc est un solide très hautement toxique (un poison réputé) et dangereux : il s'enflamme très facilement par frottement, dès qu'il atteint la température de 44°C, moins selon certaines sources.

C'est cette variété qui est employée dans les "armes au phosphore". Utilisées depuis un siècle approximativement, celles-ci occasionneraient de très profondes brûlures (jusque dans l'os) facilement identifiables, tout comme la forme caractéristique que prennent les explosions - voir photo ci-dessous (1921).
Elles font l'objet d'une interdiction conventionnelle partielle *.
Fumigène et éclairante, cette substance pourrait certainement trouver des applications plastiques moins tragiques.

* le phosphore rouge, beaucoup moins toxique, était le composant majeur du bout inflammable des allumettes avant d'être remplacé ou minoré dans les dosages. Un peu capricieux tout de même, il s'enflamme à une température de 250°C pouvant être atteinte par friction.
Les anciennes allumettes, dites "au phosphore" avaient un bout rouge prolongé d'un segment jaune dit "soufré". Elles avaient tendance à prendre feu trop facilement.

La poudre à canon et le feu grégeois ne contiennent pas en principe de phosphore mais du soufre et du salpêtre.

Malgré ces aspects dangereux, le phosphore ne doit pas être diabolisé. Associé à d'autres éléments, il peut être non seulement sans danger mais utile.

 

 

Dans le domaine des arts du feu, le phosphore oxydé pourrait donner des teintes légèrement bleutées. Voir Cendre d'os.

Le phosphore aurait une fonction dans la fabrication de composés halogénés (voir groupe halogène). Toute information à ce sujet est bienvenue.

La fabrication du papier requiert l'emploi de formes, sortes de trames métalliques contenant du phosphore qui en empêche l'oxydation.

Le phosphore sert dans différents domaine de la métallurgie. Notamment, c'est un durcisseur du bronze.

 

Cet élément et ses dérivés pourraient être utilisés (avec précautions) dans certaines installations artistiques.

Note : la première expérience de transmutation artificielle fut effectuée par Irène et Frédéric Joliot-Curie. C'est précisément du phosphore qui fut synthétisé. A ce sujet et sur la découverte du phosphore, lire un passage de l'article consacré à la transmutation.

Voir aussi acide phosphorique, phosphorescence.

 

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*  Cette interdiction porte sur l'usage incendiaire. Elle concerne également le napalm. Elle est édictée dans le Protocole III de la CCAC, Genève, 1980, protocole ratifié par 93 pays.

 

 

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