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Le bronze
Article du glossaire

 

 

Synonyme : airain

Alliage de cuivre (Cu) et d'étain (Sn).

Les techniques du bronze sont anciennes. Elles ont permis de créer très tôt de parfaits objets et de très bons outils. Elles ont ainsi autorisé de nouvelles réalisations humaines, marquant (peu ou prou) l'avènement de l'Antiquité. La proportion cuivre/étain est déterminante. Des alliages égyptiens antiques particulièrement durs (ciseaux pour la taille de pierres) auraient été composés de 88% de cuivre et de 12% d'étain (information Philippe Clérin).
Le bronze a progressivement cédé la place au fer.

 

Le bronze vieillit parfois très mal. Pourtant, on recherche souvent son oxydation dans le domaine artistique. Cette opération volontaire nécessite la connaissance d'un métier, celui du patineur. A l'inverse, l'une des méthodes courantes permettant de stopper l'oxydation de ce métal consiste tout simplement à l'encaustiquer avec de la cire blanche.

 

Le phosphore est un agent durcisseur du bronze. Mais le vénérable métal peut également être durci par un martelage à froid.
La question de la dureté du bronze a été essentielle au point de vue technologique avant de devenir secondaire lorsque d'autres métaux tels que le fer l'ont supplanté pour des utilisations courantes. Les "îles de l'étain" et les lieux d'extractions du cuivre ne représentent plus depuis longtemps l'enjeu fondamental qu'ils constituaient au début de l'Antiquité.

 

Note : on emploie peut-être exagérément bien que traditionnellement le terme "bronze" pour des laitons qui contiennent surtout, en plus d'une quantité modérée de cuivre, du zinc et non de l'étain.

 

Voir aussi Le bronze (pigment).

 

 

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