La
colle de poisson
Selon plusieurs sources, la seule colle de poisson valable est celle qui
est extraite de la vessie natatoire - voire de certains cartilages - de
l'esturgeon et de quelques autres poissons. La meilleure qualité proviendrait de
l'esturgeon noir qui vit dans les eaux salées et produit le caviar (information
non confirmée).
Son emploi remonte à l'Antiquité.
Elle était encore utilisée pour les petits travaux artistiques jusqu'à la seconde guerre
mondiale (c'est-à-dire l'avènement des colles vinyliques et acryliques). Elle
peut toujours s'avérer adaptée à des supports souples comme la toile ou le
papier.
Elle peut être utilisée à froid et peut être chargée de pigments. C'est
donc un liant autant qu'une colle. Au Japon par exemple, elle est utilisée dans la domaine de la peinture traditionnelle.
On l'appelle NIKAWA. Elle est employée en Europe et ailleurs comme colle pour tissus, papier,
carton et bois. L'Isorel ® serait réalisé avec ce
type de colles mêlé à de la poudre de bois. Elle fut utilisée au Moyen-âge pour
l'enduction de parchemins (lien) et
différents autres usages.
La variété caspienne serait employée en restauration.
Dilution : généralement, la proportion de colle à placer dans l'eau est de l'ordre de 30 à 50% (en poids).
Elle est plus ou moins réversible (sauf
particularités ou traitement spécifique, notamment le traitement à chaud) et
peut donc poser des
problèmes de conservation des oeuvres, tant comme enduit que comme peinture.
L'utilisation de formol ou d'autres produits
durcissants pourrait contribuer à une "fixation" durable de ce produit
mais pourrait être fragilisant.
Voir gélatine, colle
de peau.
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