Ce liquide a une grande importance dans le domaine des
arts plastiques depuis l'Antiquité. Il a servi à
oxyder le cuivre pour réaliser des
pigments ou des patines, à attaquer le plomb pour créer la
céruse, à protéger la tempera
fraîche, etc.
C'est
Louis Pasteur qui a décrit le phénomène de fermentation acétique propre au
vinaigre. Il a pu prouver que ce processus était opéré par
des microorganismes. Ceux-ci, à partir des sucres contenus dans le jus de
raisin ou d'autres plantes, produisent acide acétique et aldéhyde
acétique par des réactions enzymatiques.
La présence d'un aldéhyde dans ce produit très
commun rend possibles certaines réalisations sans recours au dangereux
formol. Voir notamment
La galalithe.
Pour un emploi à usage non alimentaire, le vinaigre blanc
d'alcool semble une référence. Il permet notamment de réaliser un bain
électrolytique (lien).
C'est aussi un nettoyant ménager, un détartrant.
Voir aussi Acétate et
une courte évocation de la peinture au
vinaigre dans l'article Les autres liants ainsi qu'un
passage au sujet de l'emploi du vinaigre en
tempera à l'oeuf et
un autre dans l'article La
céruse.
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