Ce terme n'est pas défini dans
les principaux dictionnaires
Delcroix et Havel définissent les oléorésines comme "des solutions
naturelles de résines dans une huile essentielle". C'est-à-dire qu'elles
se composent surtout d'acides dits résiniques (lire un
passage sur la définition des résines
donnée par les deux auteurs), d'une essence et de
corps nommés "terpènes".
Il n'est pas sans pertinence de les
opposer aux latex
végétaux et autre sécrétions naturelles de base aqueuse.
Les oléorésines sont des
térébenthines, substances
exsudant d'arbres incisés ou d'autres éléments végétaux (cf.
baume,
gemme,
galipot) et contenant une
essence. En peinture à l'huile on peut utiliser
une oléorésine brute (le baume
de térébenthine de Venise, d'usage courant, la térébenthine de
Strasbourg (*), la térébenthine de Bordeaux, la
térébenthine du Jura, etc.), ou la
distiller affin d'en extraire une essence
telle que l'essence de térébenthine.
Un passage du courrier du lecteur contient quelques
informations supplémentaires.
Cliquer ici.
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(*) La
térébenthine de Strasbourg est peu employée de nos jours mais le fut
notoirement au XVIème siècle (il s'agirait d'un "olio d'Abezzo" mentionné
par des auteurs de l'époque). Selon Delcroix
et Havel, la meilleure qualité est extraite du sapin Abies pectina. Les
acides "résiniques" qu'elle contient seraient différents de ceux de la
térébenthine de Venise.
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