Le
calame
Avec ce morceau de roseau (calamus, qui donne
"chaume") ou de bambou taillé - sans doute aussi d'autres bois -, les Anciens d'Orient et
d'Occident ont écrit surtout - notamment sans encre, par incision sur les tout
premiers supports, de petites masses d'argile - et parfois dessiné.
En Occident, la plume d'oie a remplacé cet outil mais
celui-ci est encore utilisé
à des fins artistiques sur tous les continents.
Aujourd'hui, de nombreux artistes recherchent son trait franc, heureusement imparfait et généreux qui se prête non seulement au croquis,
mais aussi à certains travaux plus élaborés dans lesquels la recherche d'une
spontanéité, d'une authenticité du travail gestuel jouent un rôle majeur.
Les papiers glissants comme le bristol
et le lavis technique donnent d'excellents résultats
(préférez des grammages important si vous souhaitez appliquer une grande
quantité d'encre). Le calame se taille
facilement au cutter. Sa grande taille autorise l'emploi de toutes sortes
d'encres et de peintures diluées. Il est parfois utilisé en calligraphie mais... ne met pas son utilisateur à l'abri du lapsus calami.
Retour
début de page
|