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Les pinceaux  

 

 

 

Historique

2000 BC. Des génies chinois parviennent à enserrer des poils d'animaux dans un bambou dans un but qui n'est pas la peinture mais l'écriture. On mentionne l'utilisation antérieure, préhistorique, d'os creux et de tiges de bois. En Égypte, il s'agissait de fibres de roseau liées à un manche.

C'est sous la dynastie des Han (IIIème siècle BC, Chine), qu'aurait été "fixée" la forme définitive du pinceau.

On ignore la date de l'apparition du pinceau en Europe mais nous savons qu'elle est assez tardive. Longtemps, c'est le peintre ou ses assistants qui réalise les pinceaux (pratique attestée au XVème). Les premières viroles sont probablement réalisées avec des pièces de plume de dinde. Certains pinceaux "haut de gamme" sont encore aujourd'hui réalisés avec des viroles en plume.

XVIIème siècle : premières fabriques de pinceaux.

1730 : apparition de la virole métallique, pièce maîtresse du pinceau moderne, ouvrant la voie à la fabrication industrielle, apparue aux alentours de 1789. Les fabricants français semblent alors disposer d'un monopole soutenu par un véritable savoir-faire de grande valeur.

Une bonne partie de la fabrication est encore réalisée manuellement de nos jours.

 

L'apparition des poils synthétiques semble avoir modifié cette situation. Des entreprises asiatiques et occidentales proposent actuellement d'excellents produits, issus d'une ingéniosité originale et méritant notre attention.

 

Mentionnons un cas particulier, la "plume du peintre" (dite aussi épiptère, pinceau ou surémige), outil extrêmement précis avec lequel il est possible d'obtenir un trait fin, pour signer un tableau par exemple. Selon les sources, une à cinq plumes du coude de la bécasse permettraient de fabriquer cet instrument. D'après une source non confirmée, il s'agirait de la troisième et non des premières, trop petites - une opinion qu'il faut peut-être moduler en fonction de l'animal et de l'usage. Il s'agit de toute manière d'une plume atrophiée qui mesure quelques centimètres. On la monte sur un manche ou sur un objet équivalent (on mentionne notamment le critérium). Outre les chasseurs bécassistes qui la collectionnent, certains peintres et enlumineurs apprécient cet outil de travail.

Mais attention, l'ONCFS (*) interrogé nous précise que "le décret du 25 novembre 1977 interdit le colportage, la mise en vente, la vente ou l'achat qu'ils soient vivants ou morts, des spécimens - bécasse des bois (Scolopox rusticala)" et que la bécasse ne figure pas dans "la liste des oiseaux pouvant faire l'objet d'un commerce [...] prévue dans l'arrêté ministériel du 20 décembre 1983".

La plume du peintre ne peut donc être vendue ni achetée. Elle ne peut être qu'un don, une marque d'estime ou d'amitié.

 

La description de l'univers des pinceaux que le visiteur trouvera dans cette section de Dotapea.com est forcément incomplète étant donné l'incroyable variété de produits et d'usages existants. N'hésitez pas, cependant, à nous contacter pour nous faire connaître des cas intéressants.

 

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(*) Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (République Française)

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