Du
grec arsenikos, mâle (mais par quel biais ? Mystère)
Cet élément atomique (voir tableau des éléments
périodiques) est, à l'état naturel, d'un aspect gris métallique,
bien qu'il s'agisse d'un non-métal.
Il fond à 450°C en répandant une odeur d'ail connue des auteurs de
romans policiers. C'est en effet un poison violent sous sa forme oxydée (anhydride
arsénieux As2O3, dit arsenic blanc).
Toxique aussi (mais un peu moins) en association au
soufre, il devient jaune ou bien rouge et
donne lieu à des couleurs célèbres tombés en désuétude, peut-être même
totalement abandonnés :
l'orpiment
et le réalgar.
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