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Le point d'éclair
Article du glossaire

 

 

 

Température à partir de laquelle une substance liquide peut susciter une ignition

Le point d'éclair est en bonne partie déterminé par la quantité de gaz émis par évaporation du liquide, celui-ci ne pouvant lui-même brûler.

 

On distingue deux types de mesures du point d'éclair : le PMCC en milieu clos ("à coupelle fermée", mesure "traditionnelle") et le COC en milieu ouvert ("coupelle ouverte", "vase ouvert").

Attention : le point d'éclair, quel qu'il soit, n'est pas nécessairement la température à partir de laquelle une matière prend feu. C'est une sorte de condition minimale correspondant à une véritable mise à l'épreuve. Par exemple, le point d'éclair PMCC de l'éthanol en concentration dans l'eau de 95% est de 17°C (données Reptox), un chiffre qui peut sembler très bas, mais qui doit surtout inciter à se souvenir qu'il ne s'agit pas d'une température d'autoignition.

Souvent, la mesure du point d'éclair est associée à une concentration et dans les nomenclatures, un tableau est fourni plutôt qu'une valeur unique. Ainsi, pour continuer sur l'exemple de l'éthanol, une concentration de 40% (disons grossièrement l'équivalent d'un whisky ou d'un rhum) donne un point d'éclair de 26° C - ce qui peut expliquer pourquoi il est parfois difficile de faire flamber des crêpes - mais il n'y a pas forcément une stricte progression mathématique entre concentration et température du point d'éclair. Peut-être parce que ces chiffres correspondent à des évaluations expérimentales pouvant être imparfaites comme le soulignent certaines sources, peut-être pour d'autres raisons.

Un PMCC inférieur à 37,8° C définit en principe un liquide inflammable tandis qu'une valeur supérieure est censée définir un combustible (voir Le combustible et la combustion). Il s'agit cependant de catégories ne correspondant pas forcément à des réalités. Un exemple : le trichloréthylène. Voici un liquide qui n'a pas de point d'éclair PMCC et qui est donc en théorie ininflammable. Une absurdité, bien sûr ! La réalité est tout autre : si sa température d'autoignition est stable (à 410° C), son point d'inflammabilité est extrêmement variable. On ne peut donc donner la mesure de son point d'éclair que statistiquement, ce qui n'empêche aucunement ce produit de pouvoir très concrètement s'enflammer.

 

 

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