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L'amande amère
Amandes douces et amères, essence d'amandes amères

Article du glossaire

 

 

Amande, du latin amygdala, d'un mot grec

Cet article sur l'amande a fait l'objet de plusieurs... amendements. Il s'est en effet avéré que les sources disponibles donnaient des informations de plus en plus incomplètes, contradictoires ou trop tranchées. Ce petit article tentera donc d'éclaircir certains points sans prétendre donner des réponses définitives.

Commençons par l'arbre. Sur un célèbre site culinaire du web francophone on lira : "Il existe deux variétés d'amandes", une douce et une amère. Il y a là de quoi surprendre : il y en aurait-t-il donc si peu ? Deux types d'amandiers seulement sur la planète ?

Non, pas du tout. Faisons le point.
D'abord l'amandier n'est qu'un prunus (Rosacées) parmi beaucoup d'autres. Ensuite lui-même se décline en de nombreuses variétés et/ou cultivars (voir par exemple ce lien externe).

L'appellation "amande douce" pourrait correspondre à une tendance de certains cultivars à être facilement exploitables dans le cadre de la production d'huiles utilisées en cosmétique et en gastronomie. A l'opposé, l'amande dite amère est signalée sur plusieurs sites comme contenant un produit moins adapté à ces applications, sauf à très faible dose. Il s'agit de l'acide cyanhydrique, une substance toxique ou "très toxique" selon les classifications. Nous ne sommes pas en mesure de confirmer cette présence dans l'amande amère mais elle est plausible. Le Reptox attribue en effet une "odeur d'amande amère" à HCN. La présence d'un aldéhyde benzoïque (C7H6O, un toxique mortel), signalée par plusieurs sources web et ressources livresques est également très plausible. Elle ne serait d'ailleurs peut-être pas sans rapport avec la nature "essentielle" des ces amandes.

La composition exacte de l'essence d'amandes amères nous est inconnue à ce stade de l'enquête. Nous croyons cependant savoir qu'elle pourrait être synthétisée ou tout aussi bien extraite du fruit de certains amandiers que l'on a pu sélectionner pour cette production en prévoyant une dégradation.

En effet, l'important n'est peut-être pas de savoir s'il existe deux, cent ou mille variétés et cultivars d'amandiers.
Chacun a fait l'expérience de mordre par mégarde dans une amande douce, alimentaire, devenue "avariée".  L'épithète "amère" n'est pas usurpé. La substance même, particulièrement infecte, a sans doute subi une profonde altération, aussi douce que fut l'amande à la cueillette.

Sous réserve de confirmation et sans aucune garantie on peut poser l'hypothèse d'une prédisposition de certains cultivars à cette transformation naturelle (agent biologique ?) plutôt qu'à la présence d'acide et d'aldéhyde dans le fruit frais.

Encore une fois il ne s'agit que d'hypothèses que nous avons du mal à confirmer. Toute information fiable est bienvenue. N'hésitez pas à nous écrire.

 

L'essence d'amande amère est un véritable dissolvant : voir Résines dures ou solubles à chaud.

 

 

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