Le
tanin issu du tan éponyme (écorce pulvérisée du chêne) est imputrescible.
Il permet à une substance chromatique d'être tinctoriale. Au
départ, ce terme concerne donc les colorants substantifs.
Différents procédés d'extraction des tanins ont été mis au
point dès le XIXème siècle.
Depuis cette époque, on emploie ces principes chimiques purs,
s'identifiant partiellement aux mordants.
Par exemple l'acide tannique, dans le traitement des
peaux (cuirs).
Il existe en fait beaucoup de tanins, d'usage pharmacologique ou bien contenus
dans le vin rouge ou le thé, provenant des pépins et des pédoncules et pédicelles
du raisin. Les écorces d'arbres et de fruits peuvent aussi être très
riches en tanin.
Aujourd'hui, tout ce que l'on peut dire du tanin, c'est qu'il teint et
qu'il tient.
Note : en peinture décorative, le terme
"tanin" peut désigner une tache provoquée par la remontée de
produits naturels émanant d'un support végétal.
Voir Tannée, tanner.
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