Proviendrait du verbe croquer
Le croquis n'est pas, en
effet, un amuse-gueule. Ce terme caractérise en théorie un stade
d'élaboration en principe supérieur à celui de l'esquisse.
Hors-d'oeuvre en théorie, plat de résistance en réalité, voire dessert
(certains croquis se sont avérés des oeuvres magistrales), il est un travail
relativement avancé.
Les fabricants de papier ne s'y trompent pas : le "papier croquis" est
plus dense que le "papier esquisse" (il pèse environ de 70 - vraiment un
strict minimum - à 120 g/m2) et le plus souvent, il a un certain grain
propice aux effets de modelé.
Le choix du papier pour croquis n'est donc pas anodin.
Un papier teinté est souvent préférable. Il existe par exemple des
feuilles Ingres (ou autres feuilles à
grain) colorées, de grammage modeste et vendues à prix relativement
modéré, qui supplantent les papiers blancs dès lors qu'il s'agit de
travailler la lumière ou d'ébaucher un premier
travail chromatique.
Le choix de l'outil de dessin est bien sûr déterminant également.
S'il ne s'agit pas ici de donner des indications pédagogiques, il n'est
pas inutile de préciser que l'outil qui
permet d'aller droit au but comme de revenir en arrière et aussi de
préciser certains éléments, est à conseiller a priori. Le fusain
s'est souvent imposé non sans raisons.
Les techniques aqueuses peuvent nécessiter un grammage important et
éventuellement une tension.
Quant aux croquis gras, ils relèvent davantage de la pochade
et nécessitent un support préparé.
Retour
début de page