A secco, à sec
Cette
expression correspond particulièrement à une technique complémentaire
de la peinture à fresque : la couleur est
appliquée au-dessus d'une fresque sèche. Elle est signalée dans la chapelle
Sixtine, mais ne semble pas concerner les travaux effectués directement
par Michel-Ange. Elle poserait
des problèmes de restauration.
Plus globalement, le terme a secco est assez ambigu
pour être employé dans des contextes mal définis.
Tout aussi mal définis sont les termes "fresco-secco"
ou "mezzo-fresco", des oxymores. Bien sûr, rien n'interdit de partir
d'une surface sèche (le supposé fresco-secco) ou un peu humectée (le
mezzo-secco) pour y ajouter une substance déjà liée. Mais le a
secco (toutes variantes confondues) désigne bien un procédé
fondamentalement différent de la fresque a fresco, où le pigment
n'est pas lié au départ mais seulement dissout et appliqué dans le frais
d'une couche liante, un mortier.
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