Même si cette appellation semble
bien provenir
de la ville libyenne éponyme,
le "tripoli" ne prend pas de
majuscule.
Il s'agit d'une poudre produite à partir
d'une roche faite d'amoncellements d'algues riches en silice (diatomées).
Elle sert d'une part dans la fabrication de
patines destinées aux meubles (lire La
silice (arts picturaux)), d'autre part, telle quelle, pour polir
finement le
verre, la pierre et les métaux.
Au XXème siècle en France, encore,
le tripoli était utilisé pour redonner du brillant aux lames tout en les
aiguisant. On "trempait" un bouchon de liège dans la poudre et
l'on frottait le métal.
On l'applique aussi au chiffon sur une couche de
peinture sèche que l'on veut rendre plus adhérente.
Son point fort : il ne raye pas les surfaces.
Voir aussi Infusoire.
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