Origine mal définie mais ancienne.
Ce terme est lié au latin sorbeo, que l'on pourrait
traduire grossièrement par ingérer
(absorbere signifiant absorber, engloutir),
mais aussi à différents verbes indo-européens,
notamment germaniques, dont l'anglais actuel
to slurp, plus ou moins de même sens.
Malgré ses vénérables origines, le terme sorption n'est pas dans les
dictionnaires pour le moment, mais il a une raison d'être et il est employé
de fait
- à tort ou à raison - pour référer à au moins deux phénomènes :
l'absorption et l'adsorption.
L'absorption
est un phénomène bien connu de tous mais il n'est pas inutile de tenter de
lui donner une définition. C'est en théorie la pénétration d'un corps dans
un autre corps, impliquant éventuellement la disparition ou l'assimilation
(fusion, annexion) de l'un dans l'autre. Par exemple,
le noir absorbe la lumière (cité par l'Académie française
dans l'article consacré au verbe absorber). Cependant, le
concept de raie d'absorption (lire
définition) nous indique
que ladite absorption peut quand même être comprise comme une
forme de filtrage plus que comme une assimilation intégrale.
L'adsorption
concerne des phénomènes plus typiquement superficiels. L'Académie française
nous donne cette définition :
Phénomène par lequel un corps retient à sa surface des molécules à
l'état solide, liquide ou gazeux.
Cela concerne éminemment les
forces faibles de Van der Waals.
Nous avons affaire à des matériaux capables d'attirer et de fixer d'autres
matériaux plutôt lamellaires, de toute façon ténus.
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