Nom masculin d'origine très
ancienne
Il existe de très nombreuses variétés de cette plante
(myrtacées) non dépourvue de notoriété, dédiée à Vénus par les Romains et
devenue symbole de gloire à l'instar du laurier.
Toutes ont en commun des
propriétés aromatiques de premier plan. Selon les nombreuses sources qui les
évoquent, les parfums, onguents, encens et cires que l'on en tire seraient
en principe sans aucune toxicité et présenteraient même beaucoup de vertus
thérapeutiques, notamment comme antiseptiques locaux et atmosphériques,
comme antispasmodiques et comme sédatifs. Ce genre d'affirmations
enthousiastes doit être relativisé car aucun produit n'est à l'abri d'une
toxicité selon son emploi et aucune médication ne peut être dépourvue
d'indications. Cette précision est d'autant plus nécessaire que les baumes,
cires, huiles, essences et parfums tirés du myrte ont des compositions
extrêmement variables.
Le myrte sauvage de l'Est de l'Amérique du Nord
donne une cire de bougie très parfumée, d'une grande qualité, mais aussi
très coûteuse. Elle est extraite par ébullition des fruits (dépôt de la cire
en surface). Son point de fusion serait situé un peu au-delà de 40°C.
Les autres variétés fournissent différentes huiles
parfumées (base myrtenol) extraites des feuilles.
Les épices et parfums sont tirés des fleurs, des
feuilles et des fruits, les tiges brûlées produisant un encens.
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