Sorte de latex végétal
d'origine cambodgienne, sri lankaise, indienne ou même africaine car il ne
correspond pas forcément à la sève d'un arbre précis, mais plutôt à une
partie d'une famille végétales (Clusiacées guttifères) répandue
naturellement sur le
continent eurasien et dont différents spécimens ont été acclimatés ailleurs.
Certaines variétés de ces plantes seraient toxiques pour le bétail.
Le terme de "gomme gutte" semble appliqué
- pertinemment à différents usages : cette
substance est
utilisée en peinture sur soie (cf.
passage in Les réserves), comme ingrédient du
linoléum, tandis que, dans un tout autre
domaine d'applications reposant cependant sur la même base, la
gutta-percha (du malais getah perca) fut employée comme isolant
plastique de l'électricité (chatterton),
mais aussi comme "renfort" élastique permettant de maintenir de la gaze
sur une blessure.
- improprement au pigment de ce nom, extrait de
l'écorce et non du latex (voir
La gomme gutte ou jaune
du Cambodge). Le jaune indien
serait tiré des feuilles macérées d'un arbre de la même famille (garcinia)
qui possèderait par ailleurs des vertus médicinales.
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