Ce terme donne lieu aux mots frittage et
fritter.
Le terme fritte concerne en fait
des domaines techniques assez variés. Dans le cas présent cependant,
s'agissant plus fréquemment, pour les arts plastiques et décoratifs, de la
cuisson des argiles et du verre que de la métallurgie industrielle ou de
l'industrie nucléaire, on l'entendra dans le sens de "élément fusible
vitrifié".
"Ajouter
une fritte" à une argile (ou aussi bien à une glaçure ou à du verre) consiste
souvent à incorporer
à un matériau un élément cuisant à une température relativement faible. Pour
cette raison, il peut devenir nécessaire dans certains cas et dès lors que
la température
de cuisson dépasse environ 1000°C, d'ajouter des substances - de
l'argile ou de la silice, par exemple - susceptibles de tempérer le
comportement des frittes, sans quoi celles-ci coulent immodérément sur
la pièce en cuisson.
La fritte n'est rien d'autre qu'un verre
emprisonnant un matériau qui, sans cette opération,
- risquerait d'être trop impur. Les
résidus carbonés, notamment, sont éliminés par la cuisson même de la
fritte,
- pourrait s'avérer trop soluble, comme
dans le cas très courant des oxydes de métaux
alcalins,
- serait beaucoup trop toxique à
manipuler. Le cas du plomb est emblématique. Un
toxique ne devient cependant pas totalement anodin juste parce qu'il est "fritté".
Après cuisson, la fritte est généralement broyée de sorte
qu'elle se présente comme une poudre très fine semblable aux autres
matériaux utilisés pour réaliser des glaçures.
Celles-ci ne constituent pas, comme on l'a dit, l'unique champ d'application de ce produit
qui est utilisé en verrerie d'une manière comparable.
Voir
frittage.
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